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Micro-entrepreneurs : Le seuil de TVA abaissé à 25.000 euros pour les activités tertiaires


Needexperts - 4 février 2025 - 0 comments

Micro-entrepreneurs : Quelles conséquences du seuil de TVA abaissé à 25.000 euros ?

À partir de 2025, les micro-entrepreneurs exerçant des activités tertiaires seront soumis à un nouveau seuil de franchise de TVA, abaissé à 25.000 euros. Ce changement, annoncé par le gouvernement, vise à simplifier la fiscalité des petites entreprises, mais il soulève de nombreuses interrogations. Quels sont les impacts de cette réforme sur les freelances et les petites structures dans des secteurs comme la gestion, la comptabilité, la formation ou le conseil ? Découvrez ici les enjeux de ce nouveau seuil de TVA micro-entrepreneur, les conséquences pour les professionnels et comment s’adapter à ces nouvelles règles fiscales.

Qu’est-ce que le seuil de TVA pour les micro-entrepreneurs ?

Le seuil de TVA micro-entrepreneur désigne le montant de chiffre d’affaires au-delà duquel un micro-entrepreneur doit collecter et reverser la TVA sur ses ventes. Jusqu’en 2025, ce seuil était fixé à 34.400 euros pour les activités de prestations de services et à 85.800 euros pour les autres secteurs (par exemple la vente de biens). Un micro-entrepreneur dépassant ces montants devait appliquer la TVA sur ses factures, avec des démarches administratives supplémentaires.

Le changement pour les activités tertiaires : un seuil abaissé à 25.000 euros

Depuis 2025, le seuil de franchise de TVA micro-entrepreneur a été abaissé à 25.000 euros pour les activités de services (secteur tertiaire). Cela concerne des professions comme :

  • Consultants en gestion : experts offrant des conseils en stratégie, management ou développement d’entreprise.
  • Freelances en communication et marketing : spécialistes aidant les entreprises à améliorer leur visibilité.
  • Formateurs indépendants : intervenants proposant des formations dans divers domaines (informatique, développement personnel, etc.).

Exemple concret d’impact sur les micro-entrepreneurs

Prenons l’exemple d’un consultant en gestion générant 30.000 euros de chiffre d’affaires. Avant 2025, il n’était pas obligé de facturer la TVA, car il restait sous le seuil de 34.400 euros. Depuis le changement de seuil, il devra appliquer la TVA dès qu’il dépasse 25.000 euros, ce qui entraînera un ajustement de ses prix et une gestion comptable plus complexe.

Pourquoi cette baisse du seuil de TVA ?

Cette réforme a pour objectif de renforcer la compétitivité des petites entreprises tout en simplifiant leurs démarches fiscales. En abaissant ce seuil, l’État veut s’assurer que les micro-entrepreneurs à revenus conséquents participent de manière équitable au financement des services publics. Toutefois, cette mesure peut aussi compliquer les démarches administratives pour certaines petites entreprises.

Quelles sont les conséquences pour les micro-entrepreneurs ?

1. Gestion comptable et administrative plus complexe

L’une des conséquences majeures pour les micro-entrepreneurs sera la gestion de la TVA. Dès que le seuil est franchi, ils devront effectuer des déclarations de TVA régulières et tenir des registres détaillés. Cela entraînera des coûts supplémentaires, surtout pour ceux qui n’étaient pas familiers avec ces démarches.

2. Modification de la facturation

Les micro-entrepreneurs devront aussi ajuster leurs prix pour inclure la TVA. Cela pourrait avoir un impact sur leur compétitivité, notamment vis-à-vis d’autres prestataires qui restent en dessous du seuil. Par exemple, si un consultant facture un service 1.000 euros, il devra ajouter la TVA, augmentant ainsi le coût pour le client.

3. Des opportunités pour les professionnels au-dessus du seuil

Il est important de noter qu’être assujetti à la TVA peut aussi présenter des avantages. En effet, certains micro-entrepreneurs pourront récupérer la TVA sur leurs achats professionnels, ce qui peut se traduire par des économies sur leurs investissements.

Comment s’adapter à cette nouvelle règle ?

Pour s’adapter à cette nouvelle règle, les micro-entrepreneurs doivent réviser leurs pratiques comptables et fiscales. Voici quelques pistes pour rester en conformité :

  • Faire appel à un comptable : Un professionnel pourra les guider dans la transition vers l’assujettissement à la TVA et les aider à éviter des erreurs dans les déclarations fiscales.
  • Mettre à jour les factures : Dès que le seuil est atteint, les micro-entrepreneurs devront inclure la TVA sur toutes leurs factures.
  • Réajuster la stratégie de prix : Ils devront revoir leurs prix pour compenser l’impact de la TVA ou rester compétitifs.

Pourquoi envisager le portage salarial pour les micro-entrepreneurs ?

Avec l’abaissement du seuil de TVA à 25.000 euros pour les micro-entrepreneurs en 2025, certains professionnels des secteurs tertiaires pourraient se retrouver confrontés à une gestion fiscale plus complexe. Le portage salarial représente une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent alléger leurs démarches administratives tout en maintenant leur autonomie.

En optant pour le portage salarial, un consultant ou un freelance bénéficie des avantages du statut salarié, tout en continuant à travailler de manière indépendante. L’entreprise de portage gère la TVA et les démarches administratives, permettant à l’entrepreneur de se concentrer sur son cœur de métier. De plus, le salarié porté bénéficie de la sécurité sociale, de la retraite et de l’assurance chômage.

Le portage salarial est également une option judicieuse pour ceux ayant un chiffre d’affaires fluctuant, car il permet d’éviter les incertitudes fiscales liées au statut de micro-entrepreneur.

Conclusion

L’abaissement du seuil de TVA micro-entrepreneur à 25.000 euros pour les micro-entrepreneurs dans le secteur des services en 2025 présente un défi administratif pour de nombreux freelances et petites entreprises. Ce changement implique des démarches fiscales plus complexes, mais il existe des solutions. Les micro-entrepreneurs peuvent réviser leur stratégie comptable ou, dans certains cas, opter pour le portage salarial. Ce dernier offre une alternative permettant de réduire les démarches administratives tout en bénéficiant des avantages du statut salarié.

Quel que soit le choix adopté, il est essentiel pour les freelances et consultants de bien comprendre les implications fiscales de ce changement. En restant informés et bien préparés, ces professionnels pourront continuer à développer leur activité sereinement tout en respectant les nouvelles règles fiscales.

Sources

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