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 Six tendances du travail à temps partagé


Needexperts - 19 avril 2021 - 0 comments

Le travail à temps partagé

 Six tendances du travail à temps partagé : A l’épreuve du vécu des consultants de Needexperts  

 Le Portail du temps partagé vient de sortir la 6ème édition de son Baromètre annuel du temps partagé 2021. Focus sur 6 tendances, que nous avons confrontées au point de vue de nos consultants portés chez Needexperts.

Le travail à temps partagé, c’est la possibilité pour une entreprise d’accéder aux compétences d’un professionnel qui occupe une fonction quelques jours par semaine ou par mois, sur la durée. Les entreprises optent de plus en plus pour ce mode collaboratif qui conjugue flexibilité et expertises pointues.

Il peut s’agir d’un salarié recruté par plusieurs entreprises (6% des professionnels à temps partagé), d’un salarié d’un groupement d’entreprises (16%) mais aussi, le plus souvent (56%) d’un indépendant. Selon le baromètre, 9% des personnes pratiquant le travail à temps partagés sont des professionnels en portage salarial.

Plusieurs tendances se démarquent de l’étude réalisée fin 2020 par Le Portail du temps partagé – média référent de toutes les formes et structures de travail à temps partagé, en France – auprès des quelque 430 000 professionnels en temps partagé répartis sur l’Hexagone. Des tendances mises à l’épreuve de l’expérience de trois portés Needexperts.

Tendance 1 : Le travail à temps partagé séduit autant de femmes que d’hommes

Qui sont ces professionnels ? On trouve autant de femmes que d’hommes. Plus de 80% d’entre eux ont 40 ans et plus, et appuient donc leur expertise sur une solide expérience professionnelle.

Et parfois même, c’est en couple qu’on choisit d’opter pour le travail à temps partagé ! Louise Klein, experte en pharmacovigilance, a ainsi converti son mari Laurent, ingénieur chimiste, au travail à temps partagé, pour des raisons propres à chacun d’eux. Tous deux sont portés chez Needexperts et sont, après une carrière professionnelle de cadres bien remplie, complètement séduits par ce mode de travail.

Tendance 2 : il couvre aujourd’hui tous les secteurs d’activités

Certains secteurs sont cependant plus représentés que d’autres : ressources humaines, commercial marketing. Mais on trouve également du travail à temps partagé en finance et gestion, dans certains métiers industriels, administratifs, dans la communication, la qualité, la sécurité, le développement durable…

Parmi les portés Needexperts, on trouve effectivement des profils très divers : une interprète en langue des signes française, un expert en marketing automation, un ingénieur chimiste, une spécialiste en pharmacovigilance, un responsable d’audits qualité…

Tendance 3 : des professionnels récemment convertis au temps partagé, mais pour longtemps

La part de cadres a considérablement augmenté entre 2019 et 2020, passant de 66% des personnes à temps partagé à 81%. 84% des interrogés ont ainsi moins de cinq ans d’ancienneté dans ce mode de travail, et parmi eux, 34% ont démarré ce type de missions il y a moins d’un an. 94% des professionnels interrogés souhaitent aujourd’hui rester à temps partagé.

Les portés Needexperts interrogés ont pour la plupart moins de deux ans d’ancienneté dans le travail à temps partagé. Aucun n’envisage de rebasculer dans le salariat ou l’entrepreneuriat.

“Je le pratique depuis début 2019. J’ai longtemps été mon propre chef d’entreprise (35 ans), dans des structures de 3 à 25 personnes. Je retrouve dans le travail à temps partagé via le portage salarial l’autonomie qui m’est indispensable”, témoigne Eric Glanz, expert en marketing automation.

Tendance 4 : la diversité des missions est un moteur important

Parmi les avantages du temps partagé, les personnes interrogées citent en tête la diversité des missions (34%). Mais ils pointent aussi le souhait de gagner en autonomie, de diversifier leurs expériences, de mutualiser les risques sur différentes entreprises ou encore de s’assurer des revenus récurrents…

“ Mes missions sont très variables, selon les projets. D’une manière générale, les contrats vont de 4 à 20 jours, sur des périodes de 10 jours à 4 mois. Dans un monde idéal, l’objectif est un taux d’occupation de 75%, soit 3 à 4 jours par semaine (+/-16j sur 22). Sachant que le développement commercial n’est pas inclus dans les jours facturés. Dans les faits, il y a des mois full charge et des mois intermédiaires correspondant aux périodes inter-contrats », indique Eric Glanz

Tendance 5 : le meilleur équilibre vie pro / vie perso pèse de plus en plus dans la balance

Ils sont 27% cette année à citer l’équilibre vie pro/vie perso parmi les raisons principales les ayant poussés à opter pour le travail à temps partagé. Ils étaient 20% en 2019. Le contexte sanitaire de 2020 a pour beaucoup entraîné un questionnement de fond sur le sens du travail et la nécessité de rééquilibrer la balance vie pro / vie perso. Une tendance qui se ressent logiquement dans l’étude. Pour 58% des répondants, le choix de s’orienter vers le travail à temps partagé a été guidé par le souhait de travailler différemment. Une part en progression depuis 2019.

“Depuis que je me suis lancée dans cette voie, je travaille en moyenne un à trois jours par semaine. C’est un choix. Je valorise mon expérience, dans des projets où j’apporte une réelle plus-value, sans les contraintes du salariat. J’ai enfin du temps pour moi, et la vie professionnelle stressante que j’avais avant est enfin derrière moi”, témoigne Louise  Klein

Tendance 6 : une piste de rebond pour les cadres

Les cadres sont les plus nombreux (81%) à choisir ce mode de travail. Cela reste cependant une tendance nouvelle : 34 % se sont mis au temps partagé en 2020, ce qui est probablement une des conséquences de la pandémie, pour les raisons citées plus haut.

“Après une carrière dans l’industrie pharmaceutique, dont 20 ans dans un groupe pharmaceutique international, j’ai vécu un vrai passage à vide. Je ne me retrouvais plus dans le salariat, le côté appartenance à une structure. Après un licenciement, j’étais complétement démotivée, perdue quant à mon avenir professionnel. Plus envie de rejoindre une entreprise, mais pas la fibre entrepreneuriale… C’est un tract sur le portage salarial qui m’a mis sur le chemin de Muriel Ancel. J’avais 54 ans, de l’expérience. J’ai trouvé dans la foulée, fin 2019, un premier contrat avec une entreprise, à temps partagé sur différents projets”, souligne Louise Klein.

 Ils ont su passer le pas et ne le regrettent pas. Si vous êtes, vous aussi, tentés par l’aventure à temps partagé, tout en bénéficiant du cadre sécurisant du portage salarial, nous sommes à votre disposition 

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